Les chaînes de valeur mondiales (CVM) visent à fragmenter la production mondiale entre plusieurs pays et entreprises. Dans ce contexte, les économies nationales ont entamé des processus d'insertion et de spécialisation avec des objectifs à la fois sociaux et verts, car les multinationales (EMN) créent d'importantes externalités négatives. Le Maroc a fait le choix de développer une économie intégrée dans les entreprises mondiales.
Ce pays s'appuie sur une vision politique à long terme et sur des infrastructures modernes. Le gouvernement accorde une subvention aux écosystèmes industriels et encadre l'accès aux crédits bancaires. Diverses institutions internationales reconnaissent le modèle d'intégration de l'économie marocaine dans les différentes CVM comme un modèle efficace. Cependant, il est intéressant de comparer et d'analyser différents types et niveaux d'insertion d'activités dans les CVM.
Cet article examine quatre cas différents : le phosphate, l'automobile, le textile et l'agro-industrie. Une nouvelle génération de contrats « Etat-entreprises multinationales » a été initiée, dans le cadre du nouveau modèle de développement du Royaume, pour renforcer les usines économiques locales et les PME et s'adapter aux enjeux. Ce document se concentre sur l'analyse des principaux défis, l'évaluation des principaux défis principaux et l'évaluation du potentiel des CVM. Nous montrons que la participation du Maroc aux CVM comprend des leviers tels que la gouvernance publique, le partage de la valeur, le développement des énergies renouvelables, l'investissement dans le capital humain et l'orientation vers l'économie du partage des connaissances et les nouvelles technologies.